FlexStoechio

Flexibilité stoechimoétrique dans les agrosystèmes. Evaluation et conséquences pour le fonctionnement des écosystèmes cultivés bas intrants.

Objectifs

Ce projet a pour ambition de mesurer, la flexibilité stœchiométrique d’agro-écosystèmes majoritairement menés en conditions de bas intrants grâce à

l'évaluation des changements de rapports élémentaires (CNP) dans la biomasse végétale, sont-ils possibles ? avec un faible impact sur la production primaire ?
la détermination des compartiments du sol dans lesquels ces changements sont les mieux à même d’être représentés et
l'analyse du fonctionnement du sol et de la plante au vu des résultats obtenus afin de déduire les traits en relation avec les variations des rapports C/N/P.

Hypothèse

La biomasse végétale et les différents compartiments des sols cultivés présentent des rapports élémentaires C/N/P globalement contraints mais avec une plasticité qui pourrait être utilisée pour mieux ajuster les niveaux d'intrants.

Démarche scientifique

Une analyse des données existantes issues d’essais de fertilisations, d’observatoires de recherche et environnement et d’expérimentations de laboratoire.
Une mesure des rapports C/N/P dans les plantes et les compartiments biotiques et abiotiques du sol sur des dispositifs expérimentaux de long terme.
Une approche en microcosmes qui permettra de compléter la matrice fertilisation*pratiques culturales, en se focalisant sur des ajouts croisés de N et P quasi-absents des essais de fertilisation in situ sélectionnés et qui permettra de contrôler la macrofaune.
Une approche de modélisation en deux étapes, d’abord une analyse des formalismes mis en évidence avec un classement de l’importance relative des différents processus et enfin des simulations du fonctionnement d’un système cultivé en faisant varier la stœchiométrie de certains compartiments.