OPTIMIST

OPTIMISaTion des pratiques culturales pour la gestion du microbiote bénéfique pour la santé des sols et des plantes

 

Le projet OPTIMIST a pour ambition de lever de nouveaux verrous scientifiques concernant notre compréhension du rôle du microbiote associé au sol et aux plantes dans les régulations biologiques qui soutiennent la santé des agro-écosystèmes, notamment les plurispécifiques. L’évaluation de pratiques culturales comme solutions innovantes pour l’optimisation des interactions biotiques plantes-plantes et plantes-microorganismes est au coeur du projet OPTIMIST avec (i) l’utilisation d’espèce fixatrice d’azote, et (ii) l’utilisation de résidus de culture comme levier d’action pour modifier les réseaux d’interactions entre microbiotes bénéfiques et pathogènes au sein de l’écosystème. Dans le projet OPTIMIST, nous interviendrons dans la région des Haut-Plateaux au Vietnam. La culture intensive du poivre (Piper nigrum) a conduit à une très forte dégradation des sols (perte de fertilité et de biodiversité des organismes du sol), entraînant des dégâts importants sur les cultures qui représentent un enjeu économique majeur pour le pays (le Vietnam est le 1er producteur mondial de poivre). Plus de 3 200 ha de plantations de poivre sont déjà morts et environ 3 000 ha sont actuellement gravement malades (source : Central Highlands Agriculture and Forest Science Institute). Une aggravation est observée du fait de l’expansion non contrôlée des cultures dans des zones non adaptées (mauvais drainage des sols, inondations fréquentes). Dans ce contexte, les cultures de poivre au Vietnam constituent un modèle idéal pour étudier les interactions plante-pathogène-microorganisme bénéfiques.

Objectif

L’objectif général du projet OPTIMIST est de caractériser l’impact de pratiques culturales agro-écologiques (basées sur l’introduction d’espèces d’arbres « tuteurs vivants ») sur la régulation du microbiote pathogène via la gestion du microbiote du sol au sein des agro-écosystèmes à poivrier dans la région des Haut-Plateaux au Vietnam.

Pour répondre à cet objectif général, la question de recherche spécifique abordée sera de déterminer quel est l’impact de la gestion de résidus organiques (biomasse des arbres qui sont taillés) sur la santé des cultures de poivrier ?

La stratégie expérimentale proposée consistera à :

1) Évaluer l’impact des résidus organiques appliqués au champ sur la dynamique des microbiotes bénéfiques et pathogènes du sol (composition, turnover, stabilité).

2) Évaluer l’impact de résidus organiques sur les réseaux trophiques.

Date

2024-2024

Financement

 

Principaux partenaires

PHIM, PRDC/WASI, CMBP, Univ. Deakin

Contact

Agnès Robin, UMR Eco&Sols, Cirad Montpellier (coordinatrice projet)

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